Que désire un enfant? Faire comme les grands: lire, écrire, avoir ses journaux, ses livres, envoyer et recevoir des lettres, des texto, signer ...Mais avant de pouvoir écrire, il faut apprendre un tas de choses comme tenir un crayon, le diriger, distinguer la gauche de la droite, recopier des phrases simples, reconnaître les lettres, les dessiner une à une, les grouper en mots, en phrases. Tout cela prend du temps, de l'école maternelle jusqu'au début de l'école primaire, et se perfectionne au collège et lycée. Mais quelques fois l'enfant ou l'adolescent peut avoir des difficultés plus ou moins importantes pour acquérir une "belle et bonne écriture" et l'école ne suffit pas.
Il a donc besoin d'un "petit coup de pouce", une rééducation de l'écrire ou thérapie graphomotrice.
La rééducation de l'écriture est conçue à partir d'une observation simple: un enfant s'investit quand l'adulte prend le temps de l'écouter et de l'aider. il se passionne pour quelque chose dès qu'il se sent personnellement concerné et il est fier de montrer ses progrès aussi bien à papa, à maman qu'à ses grands parents, amis ou maîtresse. La rééducation est "sans douleur", tranquille et agréable, progressive et sans leçon, de telle sorte que l'enfant, déjà formé par l'école, pourra y prendre un plaisir de savoir faire. La graphomotricité ne remplace pas l'école. Elle la précède ou la prolonge, mais sans susciter la moindre contrainte. elle vous aide à aider votre enfant et faciliter ses apprentissages.
Il s’intéresse à la façon dont on forme les lettres c'est à dire à la graphie des lettres. il se concentre alors sur le geste moteur, (qui permet de reproduire un tracé), aux capacités visuo-perceptives (comprendre et reproduire ce qu'on voit), et au fait que ces deux notions fonctionnent ensemble en même temps.
Il existe une grande variété de trouble du graphisme causé par un retard, un problème d'apprentissage, ou un dysfonctionnement de l'acte d'écrire. Lorsque ces difficultés sont importantes et agissent sur la qualité de l'écriture, on parle alors de dysgraphie. Ce trouble concerne environ 10 % des enfants.
Cependant, à partir de l’âge du CP, certaines notions et acquisitions, certaines bonnes habitudes doivent être intégrées, ou en bonne voie d’acquisition afin de permettre les apprentissages scolaires à venir à école primaire et secondaire. En effet lorsque l'enfant a une écriture difficile, lente, non automatique, voir douloureuse, il se focalise en classe sur les efforts à fournir et sur la lisibilité de son écriture. Ces importants efforts sont épuisants, empêchant alors la capacités de faire deux choses en même temps: écrire et apprendre.
Si les symptômes suivant persistent, une rééducation de l’écriture est fortement conseillée:
Une écriture dite:
Pour une rééducation de l'écriture les axes de travail sont définis en fonction des éléments et troubles psychomoteurs relevés au cours du bilan psychomoteur et agissant sur la qualité de l'écriture. Elle est donc unique au patient car le projet thérapeutique en psychomotricité est ici adapté en fonction de ses difficultés et de ses besoins.
La rééducation de l’écriture consiste à travailler sur
Mai aussi...
De façon générale, la rééducation de l'écriture vise une meilleure acquisition d’une écriture lisible et fonctionnelle. Toutefois si des difficultés persistent il conviendra d'adapter et d'aider au mieux l'écriture du patient afin qu'elle soit au plus près d'une écriture fonctionnelle, autonome et moins douloureuse. Des méthodes et astuces seront alors proposées afin de rendre l'écriture facile et plus adaptée aux besoins demandés par l'école afin de rendre plus disponible l'enfant aux apprentissages scolaires.
L’écriture est une activité complexe qui demande l’intégration de nombreux prérequis psychomoteurs.
Le bilan psychomoteur inclut l’examen graphomoteur. Il comporte ainsi une analyse qualitative (gestion du stress, capacité d’adaptation, investissement corporel et estime de soi), et une analyse quantitative qui évalue, au moyen de tests étalonnés (BHK, M-ABC, NP-MOT, NEPSY, Laby 5-12…), l’ensemble de prérequis psychomoteurs qui ont une incidence sur l’écriture.
Ainsi pour ne pas passer à côté d'éléments importants, ainsi que pour permettre une rééducation efficace, il est primordial d'étudier au travers de l'examen psychomoteur le schéma corporel, le contrôle tonique et postural, la motricité globale et fine, la planification et automatisation gestuelle, l'âge de développement graphomoteur, l'organisation temporo-spatiale, la latéralité oculaire/manuelle/pédestre, les capacités attentionnelles et autres fonctions exécutives.
Il ne s'agit pas de savoir si votre enfant est un peu, voir beaucoup dysgraphique mais pourquoi il est dysgraphique. De même une surveillance est bien souvent salvatrice lors de suspicion ou de début de difficultés légères du graphisme et de l'écriture. N'hésitez donc pas à solliciter un professionnel de santé, (ou à faire un bilan psychomoteur), pour dédramatiser et éviter que des difficultés s'installent. Une écriture installée, personnalisée, voir adulte demande plus d'efforts et de temps à être améliorer.
Cependant ne vous précipitez pas chez un psychomotricien aux moindres "symptômes graphiques"! Faites confiance aux professeurs des écoles, qui vous signaleront tout problème à temps, ainsi qu'à votre enfant, son épanouissement en classe et ses résultats scolaires.
Tout enfant volontaire et moteur de sa prise en charge fait des
progrès!